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Libé tout en BD

Ce téléphone qui a trahi le directeur de la communication du Paris Saint-Germain

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«Libé» tout en BDdossier
Les SMS de Jean-Martial Ribes, influent conseiller de Nasser al-Khelaïfi, sont au cœur d’une enquête tentaculaire, révélant opérations de déstabilisation en ligne et demande de faveurs fiscales à Bercy.
(Thierry van Hasselt/Libération)
publié le 24 janvier 2024 à 20h57

Cet article est publié dans le cadre du «Libé tout en BD», entièrement illustré par des dessinateurs et dessinatrices à l’occasion de l’ouverture du 50e festival d’Angoulême. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque ce jeudi 25 janvier.

C’est un iPhone 11 qui finit par lui coûter cher. Alors doté du poste influent de directeur de la communication du Paris Saint-Germain (PSG), le club de foot acquis par le Qatar en 2011, Jean-Martial Ribes en faisait un usage immodéré. Nommé en 2017 dans l’ombre du puissant Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG ayant rang de ministre à Doha, il a été rattrapé par une embarrassante affaire portant sur d’éventuelles interventions (obtention de titres de séjour ou infos couvertes par le secret provenant de fichiers de police) demandées à des fonctionnaires par des membres d’une «cellule» parallèle au sein du PSG – une grosse poignée de flics et un lobbyiste sont d’ores et déjà suspectés pour ces faits. Ribes, selon les juges, qui l’ont mis en exa