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A la barre

Cédric Jubillar condamné à 30 ans de prison, retour sur quatre semaines d’audience tortueuses

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Ce vendredi 17 octobre, l’accusé de 38 ans, jugé pour le meurtre de son épouse, Delphine Jubillar, a été condamné à 30 ans de prison, la peine requise. Dans ce dossier sans corps ni preuve irréfutable, les jurés et magistrats ont dû faire le tri dans quatre denses semaines d’audience.

Cédric Jubillar dans le box des accusés, le 22 septembre 2025 au palais de justice d'Albi. (Matthieu Rondel/Hans Lucas pour Libération)
Publié le 17/10/2025 à 5h00, mis à jour le 17/10/2025 à 15h39

Cédric Jubillar a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle vendredi pour le meurtre de sa femme Delphine, dont le corps n’a jamais été retrouvé depuis sa disparition de son domicile près d’Albi, fin 2020. Le peintre-plaquiste de 38 ans a regardé impassible la présidente énoncer le verdict, mains serrées sur l’ouverture vitrée du box. Le verdict est conforme aux réquisitions des avocats généraux. Retour sur un procès hors norme.

Durant quatre semaines, leurs visages sont restés indéchiffrables. Il y a cette quinquagénaire aux cheveux courts et blonds, qui a semblé boire chaque parole des débats. Ou ce trentenaire dont les paupières lourdes ont parfois plongé derrière ses lunettes. Qu’ont retenu les jurés de la cour d’assises du Tarn, ces quatre hommes et ces deux femmes, du procès de Cédric Jubillar, jugé pour le meurtre de sa femme Delphine Aussaguel, de son nom de jeune fille ? Quelle empreinte les débats, parfois poussifs et pollués par d’improbables témoins, ont-ils laissée dans leur esprit ?

Au moment de partir délibérer ce vendredi 17 octobre, a