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A la barre

Cédric Jubillar, un «vulgaire personnage» qui nie et continue à clamer son amour pour Delphine

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Après trois semaines de débats à son procès, l’accusé était interrogé ce vendredi 10 octobre. La cour d’assises du Tarn a disséqué l’intimité d’un couple en déliquescence, Cédric Jubillar affirmant qu’il avait accepté le divorce.

Le jour de l'ouverture du procès de Cédric Jubillar, le 22 septembre 2025 à la cour d'assises du Tarn. (Ed Jones/AFP)
ParChloé Pilorget-Rezzouk
envoyée spéciale à Albi (Tarn)
Publié le 10/10/2025 à 20h09

Une fois de plus, Cédric Jubillar a martelé son innocence : «Je n’ai pas tué Delphine, c’est une certitude. C’est la mère de mes enfants, je l’aimerai toujours.» Ce vendredi 10 octobre débutait l’interrogatoire au fond du plaquiste de 38 ans, accusé du meurtre de sa femme, infirmière de 33 ans disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Mais des faits, on n’aura finalement pas parlé, la présidente de la cour d’assises du Tarn, Hélène Ratinaud, ayant fait le choix de saucissonner le moment en «thèmes» – ce qui, in fine, cadenasse la parole de Jubillar. «Il y a un thème», coupe régulièrement la magistrate. Une question de la partie civile ? «Pas maintenant, la nuit du 15 !» Résultat : Cédric Jubillar se balade. Pour revenir sur les éléments les plus à charge, comme le sens de la voiture, les lunettes, la promenade des chiens… il faudra attendre lundi.

Debout dans son immense box de verre, le Tarnais est fidèle à lui-même depuis désormais trois semaines, à la fois à l’aise et déconcertant, tranquille et agité. Cédric Jubillar porte