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Libération
A la barre

«Ces propos vont à l’encontre même de notre pacte républicain» : au procès des «Natifs», identitaires qui avaient injurié Aya Nakamura

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Seuls trois des 13 prévenus étaient présents ce mercredi 4 juin au procès des «Natifs», groupe identitaire qui avait déployé et partagé sur ses réseaux une banderole raciste visant Aya Nakamura avant les JO de Paris.
Aya Nakamura lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, le 26 juillet 2024. (Gabriel Bouys/AFP)
publié le 4 juin 2025 à 22h21

«Ces personnes ne sont pas des victimes. Ce sont les auteurs de propos graves qui installent un climat raciste en France. Ces dernières heures, il y a eu un crime raciste terrible dans le Var. Cela vient de cette logique d’excitation constante que l’on entend depuis plusieurs années. La presse décrit bien comment le tueur était nourri par ces propos.» La prise de parole de Dominique Sopo, président de SOS Racisme, a sans aucun doute été le moment fort de cette audience devant la 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris.

Alors non, ce mercredi 4 juin, ne sont pas jugés les actes racistes, terroristes, commis à Puget-sur-Argens. Oui, il ne faut s’intéresser qu’aux faits reprochés aux 13 prévenus membres du groupe identitaire «les Natifs» : une banderole ouvertement raciste adressée à la