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Justice

Condamnation de Sarkozy : les motivations du tribunal pour reconnaître l’existence d’une «association de malfaiteurs» qui a œuvré pour un «pacte corruptif»

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Les magistrats estiment que plusieurs éléments rassemblés dans la procédure démontrent que des actes préparatoires à une «corruption de plus haut niveau» ont bien été effectués par l’ancien président de la République et ses plus proches collaborateurs.

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni à leur arrivée au palais de justice de Paris, le 25 septembre 2025. (Denis Allard/Libération)
Publié le 25/09/2025 à 20h54

Le procès de l’affaire politico-financière la plus importante de l’histoire judiciaire française se clôt, ce jeudi 25 septembre, par une déflagration : un ancien président, condamné à de la prison ferme, va être incarcéré. Une première dans l’histoire de la Ve République. Au cours d’un délibéré qui a duré trois heures, la présidente du tribunal, Nathalie Gavarino, s’est attachée à expliquer une décision à tiroirs, détaillant quels éléments fondaient sa décision et quelles charges avaient été laissées de côté. En préambule, la magistrate a rappelé que le tribunal était saisi de 68 infractions. Plusieurs d’entre elles ont finalement été écartées, faute d’éléments suffisants. Mais, oui, il existe bien un «pacte corruptif» scellé entre Nicolas Sarkozy, ses plus fidèles lieutenants Claude Guéant, Brice Hortefeux, et le pouvoir liby