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Justice

«Un souci d’apaisement» : condamné pour agressions sexuelles, Nicolas Bedos se désiste de son appel

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Condamné en octobre 2024 à un an de prison dont six mois avec sursis pour agressions sexuelles sur deux femmes, l’acteur et réalisateur a finalement décidé de ne pas faire appel.
Nicolas Bedos a été condamné à un an de prison dont six mois avec sursis en octobre 2024. (Photo/SYSPEO. SIPA)
publié le 22 janvier 2025 à 15h54
(mis à jour le 22 janvier 2025 à 19h05)

Il n’y aura pas de second procès pour l’acteur et réalisateur. Nicolas Bedos, 45 ans, condamné en octobre à un an de prison dont six mois avec sursis pour des agressions sexuelles sur deux femmes en 2023, renonce à son procès en appel «dans un souci d’apaisement», a indiqué mercredi son avocate dans un communiqué adressé à l’AFP.

Lors du procès en première instance fin septembre, Nicolas Bedos, avait juré son innocence pendant plus de dix heures, tout en soutenant n’avoir aucun souvenir des faits qui lui étaient reprochés par trois femmes. «Je ne me souviens pas. C’est un black-out…», il n’avait cessé de plaider l’oubli concernant les agressions au motif, avait-il avancé, de son état d’ébriété. L’un des trois dossiers remontait à la nuit du 1er au 2 juin 2023, lors d’une soirée en boîte de nuit. La plaignante avait accusé le réalisateur de s’être dirigé vers elle, tête baissée avant de tendre la main droite au niveau de son sexe, par-dessus son jean. La seconde, serveuse dans un bar parisien, a raconté aux enquêteurs que Nicolas Bedos l’avait attrapée par la taille et embrassée dans le cou dans la nuit du 11 au 12 mai 2023, alors que ce dernier était ivre.

Fin octobre, le réalisateur avait été reconnu coupable d’agressions sexuelles dans ces deux affaires par le tribunal correctionnel de Paris et condamné à un an de prison dont six mois avec sursis, et à une obligation de soins. Une peine conforme à celle réclamée par le ministère public. Il avait en revanche été relaxé «au bénéfice du doute» par le tribunal correctionnel dans une troisième affaire pour des faits de harcèlement sexuel en 2018.

«Engagé depuis deux ans dans une démarche d’introspection, il espère que ce désistement permettra à chacune et chacun de pouvoir tourner la page et d’avancer», a précisé cd mercredi 22 janvier Me Julia Minkowski dans son communiqué. Ce désistement rend sa condamnation définitive.