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Conseil constitutionnel: à l’Assemblée nationale, la future «sage» Véronique Malbec défend sa probité

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La commission des lois s’est montrée favorable, ce mercredi, à l’entrée au Conseil constitutionnel de la magistrate, dont la nomination soufflée par Richard Ferrand avait soulevé de vives critiques.
La directrice de cabinet du garde des Sceaux, Véronique Malbec, et la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, ont été auditionnées par l'Assemblée nationale, en vue de leur nomination au Conseil constitutionnel. (Hugo Passarello Luna/Hans Lucas. AFP)
publié le 23 février 2022 à 20h46

Après la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, dont le Parlement a validé la nomination au Conseil constitutionnel ce mercredi matin, c’était au tour de l’actuelle directrice de cabinet du garde des Sceaux, Véronique Malbec, de passer au gril devant les députés. La commission des lois de l’Assemblée nationale a auditionné dans l’après-midi la magistrate de 63 ans, dont le choix par Richard Ferrand a fait grand bruit la semaine dernière. En cause : des soupçons de renvoi d’ascenseur. En 2017, Véronique Malbec était procureure générale près la cour d’appel de Rennes, une fonction l’ayant mené à chapeauter les déboires judiciaires du président de l’Assemblée nationale dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne. Comme l’avait relevé le Monde, la magistrate était en effet la supérieure du procureur de Brest ayant classé sans suite l’enquête préliminaire visant le député du Finistère, en octobre 2017. Certains y voient, en outre, un moyen de recaser une fidèle d’Eric