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Réseaux sociaux

Contre les polémiques sur Internet, la préfecture de police de Paris dégaine de plus en plus vite

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Régulièrement au cœur de controverses, l’institution déploie une nouvelle stratégie sur les réseaux sociaux. Fini la politique de l’autruche, la «PP» livre rapidement sa version des faits pour tenter de s’imposer dans la bataille de l’image.
Selon l’Observatoire des polémiques digitales, en 2020, la police a été au cœur de 37 altercations sur les réseaux sociaux. (Nicolas Liponne/Hans Lucas)
publié le 23 septembre 2021 à 6h27

En seulement un mois, il y a eu Stains, il y a eu Rosny-sous-Bois et, plus récemment, il y a eu Noisy-le-Grand et le Xe arrondissement de Paris. Dans chacun de ces cas, des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, relayées par des internautes dénonçant des «violences policières».

Dans chaque cas, aussi, la préfecture de police de Paris a très rapidement réagi, communiquant parfois dans les heures qui suivent l’évènement. Soit pour «fact-checker», c’est-à-dire procéder elle-même à la vérification des faits et en donner sa version, soit pour annoncer qu’une enquête administrative était lancée en interne pour évaluer si les agents mis en cause ont outrepassé leurs droits. Si elle n’est pas nouvelle à la «PP», cette pratique s’accélère nettement ces derniers mois, alors que nous étions plutôt habitués aux réponses lapidaires, «envoyez-nous un mail avec votre question», voire à un simp