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Interview

Criminalisation des rave parties : «L’intérêt de tout le monde, c’est de faire des fêtes dans le cadre légal»

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Contrairement à Bruno Retailleau, qui a annoncé vouloir rendre l’organisation des raves délictuelle, l’avocate Marianne Rostan, spécialiste de ces dossiers, plaide pour des teufs encadrées légalement, seul moyen d’assurer la sécurité des fêtards et la bonne entente avec les locaux.

Lors d'une rave party organisée au cœur des terres brûlées de Fontjoncouse, dans le département de l'Aude, le 30 août 2025. (Idriss Bigou-Gilles/AFP)
Publié le 03/09/2025 à 13h56

Ce week-end, l’installation d’une rave party à Fontjoncouse, dans le massif des Corbières, dans une partie de l’Aude ravagée début août par un vaste incendie, a cristallisé les tensions entre les habitants du coin sinistrés et les fêtards. Mardi 2 septembre, les derniers teufeurs – quelques centaines sur 2 500 au total au pic du week-end – se sont vus priés de remballer sous surveillance policière, après avoir été pris pour cibles par des agriculteurs, qui ont agressé des participants et cassé leurs voitures.

Bruno Retailleau en a profité pour proposer que l’organisation des rave parties devienne un délit, afin que les organisateurs ne risquent plus seulement des contraventions, mais de la prison. Le ministre de l’Intérieur a affirmé lundi sur TF1 vouloir s’inspirer de la législation très restrictive mise en place de l’autre côté des Alpes par