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Dans les Hauts-de-France, le cyclisme en deuil après le meurtre de Cindy Morvan : «On est une grande famille, on est tous très touchés»

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L’ex-championne de 39 ans a été tuée par balle par la compagne de son ex-conjoint, vendredi 31 octobre. Elle laisse l’image d’une passionnée, combative, une des rares femmes à s’être fait une place dans le milieu.

L'ancienne cycliste Cindy Morvan faisait partie des ambassadrices de la Fédération française de cyclisme pour promouvoir la place des femmes dans ce sport. (DR)
ParClémence de Blasi
Correspondante à Lille
Publié le 02/11/2025 à 21h40

«Vivre vélo.» Des mots que Cindy Morvan, 39 ans, portait fièrement affichés sur son maillot de course rouge et bleu, celui des ambassadrices de la fédération française de cyclisme (FFC), une vingtaine de femmes chargées de «promouvoir et développer le cyclisme féminin dans les territoires». Sur sa photo de présentation, sur la page web dédiée, la Nordiste aux grands yeux bleus sourit doucement, casque sur la tête et mains dans les dos. «Le vélo est un moyen de reprendre confiance en soi et aussi de découvrir de merveilleux coins», s’enthousiasme cette mère de deux enfants, «mordue par la petite reine dès ses 5 ans».

Sa mort violente, vendredi 31 octobre à Calais (Pas-de-Calais) – tuée par balles devant la porte de son appartement par la compagne de son ex-conjoint, laquelle s’est donné la mort dans sa voiture quelques heures plus tard en laissant une lettre d’excuses à ses côtés –, laisse le mil