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Liberté d'expression

De Rima Hassan à Mathilde Panot, une multiplication des procédures pour apologie du terrorisme

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Guerre au Proche-Orientdossier
Des personnalités et organisations de gauche ont été récemment inquiétées par la justice pour ce chef d’accusation après des propos en lien avec l’attaque du 7 Octobre. Elles dénoncent une manière d’éteindre les critiques envers Israël.
La présidente du groupe LFI à l'Assemblée, Mathilde Panot, et le député insoumis Louis Boyard à Paris dimanche lors de la marche antiraciste. (Sara Kontar/Libération)
publié le 23 avril 2024 à 18h28

La présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, la candidate du même parti aux élections européennes, Rima Hassan, le secrétaire départemental de la CGT dans le Nord, Jean-Paul Delescaut, des syndicalistes de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, la militante antiraciste Sihame Assbague… En quelques semaines, plusieurs personnalités et organisations de gauche ont été mises en cause par la justice pour «apologie du terrorisme». A chaque fois, ce sont des propos en réaction à l’attaque du Hamas du 7 Octobre qui sont visés.

Mardi sur X, l’ancien candidat LFI à l’élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon a réagi à l’annonce de la convocation de Mathilde Panot pour une audition devant un service de police judiciaire, en dénonçant un «événement sans précédent dans l’histoire de notre démocratie». Il estime que ces procédures visent à «protéger un génocide». Selon un communiqué de la cheffe des députés insoumis, ce sont les propos tenus dans un tract du 7 octobre 2023 qui sont visés : «L’offensive armée de forces palestiniennes menées par le Hamas intervient dans un contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne à Gaza, en Cisjo