Il est un autre leader politique qui devrait scruter à la loupe les attendus du jugement qui va, le 31 mars, en première instance, condamner ou relaxer Marine Le Pen – avec à la clé pour l’ancienne présidente du FN et candidate évidente à la présidence de la République, une éventuelle inéligibilité applicable immédiatement ou pas –, susceptible de l’empêcher de se présenter à la présidentielle de 2027.
Jean-Luc Mélenchon traîne, lui aussi, le boulet des soupçons depuis l’ouverture d’une information judiciaire en 2018 : a-t-il utilisé les fonds du Parlement européen, alors qu’il en était l’un des députés, entre 2009 et 2017, pour financer son activité politique française ? Il était alors patron du petit Parti de gauche, avant de fonder La France insoumise en février 2016. Une question qui se pose aussi pour les 25 prévenus du procès de l’ancien Front national, les huit élus, ex-élus ou assistants parlementaires du Modem condamnés en févrie