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«Désintérêt» et «méconnaissance» des règles, la charge de l’office antifraude européen contre Jean-Luc Mélenchon

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Le leader insoumis est visé depuis  2017 par une enquête de l’office antifraude de Bruxelles, dont «Libé» dévoile un rapport inédit versé à la justice française. L’ex-eurodéputé est soupçonné d’avoir utilisé ses assistants parlementaires pour son activité politique en France.
Jean-Luc Mélenchon, alors eurodéputé, au Parlement européen à Strasbourg en 2015. (Fred Marvaux/REA)
publié le 28 mars 2025 à 6h33

Il est un autre leader politique qui devrait scruter à la loupe les attendus du jugement qui va, le 31 mars, en première instance, condamner ou relaxer Marine Le Pen – avec à la clé pour l’ancienne présidente du FN et candidate évidente à la présidence de la République, une éventuelle inéligibilité applicable immédiatement ou pas –, susceptible de l’empêcher de se présenter à la présidentielle de 2027.

Jean-Luc Mélenchon traîne, lui aussi, le boulet des soupçons depuis l’ouverture d’une information judiciaire en 2018 : a-t-il utilisé les fonds du Parlement européen, alors qu’il en était l’un des députés, entre 2009 et 2017, pour financer son activité politique française ? Il était alors patron du petit Parti de gauche, avant de fonder La France insoumise en février 2016. Une question qui se pose aussi pour les 25 prévenus du procès de l’ancien Front national, les huit élus, ex-élus ou assistants parlementaires du Modem condamnés en févrie