«Seule la fermeture, au moins partielle, de l’établissement apparaît de nature à permettre son rétablissement, au prix d’une refondation intégrale de son fonctionnement.» Cette recommandation – «très rare» de l’aveu de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot –, posée en conclusion du rapport alarmant publié ce vendredi 29 août sur l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Marseille-Valentine, n’a surpris personne parmi les visiteurs permanents ou occasionnels de la structure située dans les quartiers Est de la ville.
«Cela ne nous a pas étonnés», confirme Pauline Petitot, de l’Observatoire International des prisons (OIP), dont une équipe avait réalisé une visite de l’établissement au printemps dernier, en compagnie du député LFI de Savoie Jean-François Coulomme. Eux aussi rapportaient l’état d’insalubrité des locaux, mais surtout