Sur l’un des arbres qui encadre la départementale D350 qu’avait empruntée Lina pour marcher de son domicile de Champenay à la gare de Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin), un mémorial rappelle la disparition de l’adolescente sur cette route de deux kilomètres, le 23 septembre dernier. Deux petits nounours, une peluche Hello Kitty, un dessin d’arc-en-ciel et une photo de l’adolescente, celle qui a occupé la une de nombreux médias il y a dix mois. La lumière du soleil a peu à peu effacé l’encre d’un petit texte difficilement lisible : «Nous t’attendons et nous garderons espoir jusqu’à ce que tu sois dans nos bras.»
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Au fil des mois, l’espoir s’est terni dans ce coin de la vallée de la Bruche, située à une cinquantaine de kilomètres de Strasbourg. Et cette question : qu’est-il arrivé à Lina ? «On a le sentiment que c’est pour bientôt», lâche un habitant de Plaine, commune voisine de Champenay, depuis la vitre baissée de son véhicule. Il n’en dira pas plus et redémarre vite le moteur. Lui, comme d’autres, rage contre les meutes de journalistes, venus en nombre à l’annonce de la disparition.
80 agents pour la reprise des recherches
Dix mois après la disparition de l’adolescente de 15 ans, les recherches ont repris ce mardi 30 juillet pour tenter de retrouver son corps. Des gendarmes de la région Grand Est, des chie