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Justice

Disparition de Lina : de l’ADN retrouvé sur des cordes, tout tend «à démontrer l’implication de Samuel Gonin»

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Le procureur de Strasbourg a délivré en conférence de presse, ce 19 septembre, les derniers développements de l’enquête sur la disparition de l’adolescente dans le Bas-Rhin. Des traces ADN pointent notamment vers l’homme de 43 ans qui s’est suicidé en juillet.
Des militaires lors de recherches pour retrouver le corps de Lina, dans la forêt communale de Saulx, en Haute-Saône, le 8 août. (Frederick Florin/AFP)
par Ophélie Gobinet, correspondante à Strasbourg
publié le 19 septembre 2024 à 11h56

Ça n’a échappé à personne. La conférence de presse de ce jeudi 19 septembre au cours de laquelle le procureur de la République de Strasbourg par intérim, Alexandre Chevrier, a fait un point sur les investigations s’est tenue quasiment un an jour pour jour après la disparition de Lina. Depuis le 23 septembre 2023, l’adolescente de 15 ans n’a plus donné de signe de vie alors qu’elle marchait le long d’une départementale reliant le hameau de Champenay, dans la commune de Plaine, à la gare de Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin). Elle devait prendre le train pour rejoindre son petit ami à Strasbourg.

Malgré plusieurs battues, aucune trace n’avait permis de retrouver Lina. Le 1er octobre 2023, une information judiciaire avait été ouverte des chefs d’enlèvement et séquestration. Cet été, l’enquête avait connu une brusque accélération. Dans la soirée du 26 juillet, un communiqué de la procureure de la République de Strasbourg indiquait que le profil génétique de l’adolescente avait été identifié