La section de recherches de Strasbourg et le groupement de gendarmerie du Bas-Rhin se sont déployés. Ce vendredi 29 septembre, Aline Clérot, la procureure de Saverne a annoncé la tenue d’une «opération coordonnée d’envergure» dans le Bas-Rhin. Cette opération se tient en «plusieurs points de la zone potentielle de disparition de Lina», dans le Bas-Rhin, et «porte sur des informations utiles à l’enquête qu’il convient de vérifier», a ajouté la magistrate qui «en appelle à la retenue et à la civilité de chacun dans l’intérêt de l’enquête». En fin de journée, la procureure a précisé que les gendarmes avaient procédé à des «investigations nombreuses dont des actes de police technique et scientifique sur plusieurs véhicules ciblés par l’enquête». «Ces actes d’investigations se poursuivront dans les heures qui viennent», a-t-elle ajouté.
L’adolescente a disparu samedi 23 septembre en fin de matinée après avoir quitté son domicile pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à environ trois kilomètres de là. Un trajet qu’elle avait l’habitude de faire. Entre 11 heures 15 et 11 heures 30, deux témoins l’ont vue à pied sur la route en direction de la gare où elle devait prendre un train pour Strasbourg afin d’y rejoindre son petit ami.
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«Aucune piste» écartée
Son téléphone, qui n’a pas été retrouvé, a cessé de borner à 11 heures 22, a précisé la procureure de la République lors d’une conférence de presse organisée mardi. La procureure avait alors déclaré qu’«aucune piste» n’était écartée dans cette affaire. Depuis la disparition de l’adolescente, plusieurs battues ont été organisées mais n’ont pas permis de découvrir d’indices probants. Des points d’eau ont également été sondés sans résultat.
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L’adolescente, fille unique, est entrée cette année en CAP aide à la personne dans un établissement proche de Saint-Blaise-la-Roche, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Strasbourg. Ses parents sont séparés. «C’est incompréhensible», a indiqué mardi, le père de l’adolescente au micro de BFM TV, en précisant que ce n’était pas dans la nature de Lina de disparaître sans donner de nouvelles. «[Lina] est une petite fille joyeuse, pleine de vie», a-t-il ajouté. Domicilié dans l’Isère et séparé de la maman de Lina, il est revenu dans le Bas-Rhin pour participer aux recherches. «Je ne lâcherai rien, c’est une certitude, avait indiqué pour sa part mercredi à BFM TV Fanny, la maman de Lina. Elle a besoin que je sois forte.» Les auditions des proches de la jeune fille ont établi qu’«aucune fugue récente ou ancienne permettant d’accréditer une disparition volontaire», n’a été constatée. Le procureur indique toutefois ne pas exclure cette piste.
Mise à jour à 20h15 : ajout des propos de fin de journée de la procureure.