Sa famille pourrait enfin obtenir des réponses. Voilà six ans, le 29 juillet 2018, que Tiphaine Véron a été aperçue pour la dernière fois après un petit-déjeuner dans son hôtel à Nikko, dans l’archipel nippon. Sans corps et sans suspect, l’enquête n’a jamais vraiment décollé au Japon, obligeant sa mère, son frère et sa sœur à lancer leurs propres recherches. Le transfert de ce dossier au pôle «cold cases» de Nanterre l’année dernière et la pression des Nations unies exercée sur les autorités japonaises plus récemment pourraient permettre de raviver l’affaire. Son frère aîné, Damien Véron, qui lance lundi 29 juillet un dernier appel à témoins, raconte à Libération le manque de coopération de la police nippone et espère l’appui d’Emmanuel Macron, alors qu’une délégation du Japon est présente en France à l’occasion des JO.
Vous diffusez un énième appel à témoins pour les six