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Justice

Du Parlement européen au Qatar, les affaires qui plombent Rachida Dati

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Soupçonnée d’avoir fait du lobbying au profit de Renault lorsqu’elle était eurodéputée et mise en examen en juillet 2021 pour «corruption passive», la ministre apparaît aussi dans le dossier de la libération d’un consultant franco-algérien détenu arbitrairement au Qatar.
Rachida Dati à l'Assemblée nationale le 12 février 2025. (Amaury Cornu /Hans Lucas. AFP)
publié le 17 juin 2025 à 12h40

Celle qui a été il y a longtemps magistrate connaît désormais l’autre facette de la justice, celle des interrogatoires dans les cabinets des juges d’instruction et des opérations de police. La ministre de la Culture, Rachida Dati, est en effet mise en examen depuis juillet 2021 pour «corruption passive» et «trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public» dans l’enquête ouverte après la chute du PDG de l’alliance Renault Nissan, Carlos Ghosn.

Alors eurodéputée, elle est soupçonnée d’avoir perçu 900 000 euros entre 2010 et 2012, selon elle en rémunération de prestations d’avocate. Les juges d’instruction ainsi que le Parquet national financier (PNF) y voient, eux, du lobbying conduit dans l’enceinte du Parlement européen au profit de Renault – une activité interdite à tout élu. Le PNF a signé un