Une enquête a été ouverte concernant des violences présumées sur des élèves de primaire, qu’aurait commises un professeur dans un établissement privé catholique de Toulouse (Haute-Garonne), a déclaré ce mardi 7 janvier le parquet, confirmant une information du site d’investigation Médiacités. Le comportement d’un professeur de sport de l’école primaire Sainte-Thérèse a été mis en cause par plusieurs enfants, qui ont évoqué notamment des coups de pied dans le ventre ou des élèves suspendus par les pieds.
L’enquête a été ouverte pour «violences volontaires commises par une personne chargée d’une mission de service public sur mineurs de moins de quinze ans», a précisé le parquet de Toulouse, soulignant que les investigations ouvertes «courant octobre» étaient toujours en cours. «Il y a beaucoup d’investigations à mener, beaucoup d’enfants et de parents à entendre», a précisé le parquet.
Enquête
Les parents d’une élève s’étaient particulièrement émus des agissements de l’enseignant, qui avaient beaucoup perturbé leur fille. A l’envoi d’un certificat médical pour justifier son absence, l’établissement a répondu par une exclusion de l’élève, selon le témoignage à Médiacités de sa mère. Le site rapporte également qu’un rassemblement de soutien au professeur a eu lieu devant l’établissement et que son départ a été regretté par certains parents, une mère déléguée décrivant un enseignant apprécié, même si «un peu ancienne école».
L’école a licencié l’enseignant, qui ne fait plus partie de ses effectifs depuis septembre, a souligné Médiacités. La direction diocésaine de l’enseignement catholique, dont dépend l’établissement, ne s’est pas exprimée.