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Incarcération de Nicolas Sarkozy : son séjour en prison devrait durer «un minimum de trois semaines ou d’un mois», assure l’un de ses avocats

Condamné à cinq ans de prison ferme dans le cadre de l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, l’ancien chef de l’Etat a été incarcéré ce mardi matin.

Nicolas Sarkozy, avant son incarcération à la prison de la Santé, le mardi 21 octobre 2025. (JULIEN DE ROSA/AFP)
Publié le 21/10/2025 à 7h32, mis à jour le 21/10/2025 à 18h50

En résumé :

  • Le 25 septembre, la 32e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris a déclaré Nicolas Sarkozy coupable d’«association de malfaiteurs», pour avoir scellé un pacte corruptif avec l’ex-dirigeant libyen Muammar al-Kadhafi afin de financer sa campagne présidentielle de 2007.
  • L’ex-chef de l’Etat a été incarcéré ce mardi matin à la prison parisienne de la Santé. Il devient le premier ancien président de l’histoire de la République et ex-chef d’Etat de l’Union européenne à dormir derrière les barreaux.
  • L’ancien président ne sera malgré tout pas le premier personnage célèbre à séjourner dans le dernier centre pénitentiaire parisien. Outre des malfaiteurs emblématiques tels que Jacques Mesrine ou Albert Spaggiari, figurent dans ses registres Alfred Dreyfus, Guillaume Apollinaire ou Maurice Papon. Retrouvez ici cinq choses à savoir sur la Santé.
  • Le fils de Nicolas Sarkozy avait organisé un rassemblement de soutien ce mardi matin à proximité du domicile familial, dans le très huppé XVIe arrondissement parisien.
Le 21/10 à 18H43
Trois et livres et dix photos, la valise de Nicolas Sarkozy en vidéo
Le 21/10 à 16H31
Les lamentations sur le sort de Sarkozy se poursuivent dans la sphère Bolloré

Le sentiment d’impunité et la justice de classe résumés en quelques mots. Sur Europe 1, média de la sphère Bolloré qui n’a de cesse de défendre l’ex-chef de l’Etat condamné pour association de malfaiteurs - y compris à coup de désinformation -, la litanie des lamentations se poursuit. Au tour de son ami, l’homme d’affaires Jean-Claude Darmon : «C’est un choc pour des gens comme nous ! Nous ne sommes pas faits pour la prison, nous ne sommes pas des animaux.» Les quelque 22 500 personnes détenues partout en France, dans des conditions maintes fois dénoncées tant le système carcéral est à bout de souffle, apprécieront.

Le 21/10 à 16H09
Que Nicolas Sarkozy «bénéficie d’autant de soutien politique est extrêmement grave», s’inquiète la DG d’Anticor

Incarcéré ce matin même à la prison de la Santé, l’ex-chef de l’Etat clame toujours son innocence, dénonce un complot. Le message est repris depuis plusieurs semaines par des responsables politiques, sur les plateaux télé et dans les journaux, jusque dans la rue ce matin. «Le fait qu’il bénéficie d’autant de soutien politique est extrêmement grave, ça nous inquiète énormément» a reconnu sur franceinfo Inès Bernard, la déléguée générale de l’association d’anticorruption Anticor - partie civile dans le procès libyen. Sans parler de l’invitation de Nicolas Sarozy à l’Elysée vendredi, et la volonté de Gérald Darmanin, ministre de la Justice, d’aller voir son mentor en prison. «Les décideurs publics doivent être traités comme des justiciables comme les autres, insiste Inès Bernard. On ne se réjouit d’aucune incarcération, mais on se réjouit de l’égalité devant la justice.»

Le 21/10 à 15H46
Devant la prison de la Santé, une incarcération scrutée

«Au gnouf !» balance un badaud au passage du véhicule. «Quelle indignité», plaisante un autre. Nicolas Sarkozy a rejoint ce matin le centre pénitentiaire parisien sous l’oeil de ses partisans, ses détracteurs et des médias. Libé y était aussi et vous raconte l’ambiance rue de la Santé, face à la prison où dormira cette nuit l’ancien chef de l’Etat condamné.

Le 21/10 à 14H38
Fouille, solitude et téléphone mural au programme de Sarkozy en prison

L’ancien chef de l’Etat, incarcéré depuis 10 heures ce matin à la prison de la Santé, a été conduit dans sa cellule après un placement sous écrou et une fouille, une procédure de mise pour tous les nouveaux détenus. Un paquetage contenant du linge de maison, des sous-vêtements, du papier-toilette, de la vaisselle et des couverts attend ensuite les arrivants dans leur cellule, soumis les premiers jours à une procédure d’évaluation de leur état psychologique : la nuit, à intervalles réguliers, un surveillant allume la lumière et vérifie l’intérieur de la cellule, selon un agent. La pièce est équipée d’un lit et d’un bureau rivés au sol, d’une chaise en plastique, d’étagères, d’une douche et de toilettes sans rabat, d’une plaque chauffante, un réfrigérateur et une télévision (payants), un pêle-mêle en bois pour des photos. Sarkozy pourra utiliser un téléphone mural payant pour appeler des numéros pré-enregistrés, et sera prévenu que ses conversations peuvent être enregistrées. Selon un planning établi, l’ancien président aura également accès à une des trois salles de sport du quartier d’isolement, toujours seul, ainsi qu’à une petite pièce faisant office de bibliothèque. Ses repas seront servis par un fonctionnaire et non par un autre détenu, un «auxi», comme dans les autres secteurs de La Santé.

Le 21/10 à 13H16
Quelques figures politiques au rassemblement de soutien

Du beau monde. Parmi les 150 personnes présentes au rassemblement prévu par les fils de Nicolas Sarkozy devant la villa Montmorency, dans le XVIe arrondissement de Paris se trouvaient des figures du sarkozysme. Ministre de la Défense sous le mandat de l’ancien maire de Neuilly, Gérard Longuet se tenait aux côtés de Frédéric Péchenard, vice-président de la région Ile-de-France et directeur général de la Police nationale entre 2007 et 2012. Le patron des députés UMP lors du passage de Nicolas Sarkozy à l’Elysée Christian Jacob en était également. A l’instar du conseiller spécial de l’ex-Président au Palais, Henri Guaino.

Le 21/10 à 12H36
Le débat sur l'exécution provisoire est «légitime», selon Emmanuel Macron

Lors d’une conférence de presse organisée à Ljubljana, en Slovénie, le chef de l’Etat est revenu sur la procédure de l’exécution provisoire. Le débat autour de ce mécanisme juridique – lorsque la peine de prison s’applique immédiatement, en dépit de l’appel et jusqu’au nouveau procès – avait été ravivé après la condamnation de Nicolas Sarkozy, qui a écopé en septembre dernier de cinq ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt à effet différé assorti de l’exécution provisoire dans l’affaire du financement libyen. Macron considère qu’il s’agit d’un «débat légitime dans une démocratie, parce que tout le monde souhaite qu’il puisse y avoir des voies d’appel et de recours». «Mais c’est un débat qui doit être mené dans le calme pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient», a-t-il poursuivi, tout en ajoutant qu’il ne lui «appartient pas de commenter, critiquer les décisions de justice».

Le 21/10 à 12H22
De l'Italie au Royaume-Uni, l'incarcération de Nicolas Sarkozy fait le tour des journaux

Ce mardi matin, l’image de Nicolas Sarkozy, main dans la main avec Carla Bruni avant de rejoindre sa cellule à la prison de la Santé, est à la une de nombreux médias internationaux. Outre-Rhin, le quotidien allemand Bild, qui a suivi minute par minute l’incarcération de l’ancien président, titre : «Adieu Carla Bruni ! Nicolas Sarkozy en prison.» En Italie, le Corriere della Sera développe les conditions de détention du tout nouveau détenu : «ses voisins seront des trafiquants de drogue ou des terroristes», «il n’aura évidemment pas accès à un téléphone portable, mais pourra regarder une petite télévision», et il «sera autorisé à rencontrer trois fois par semaine sa famille et ses amis, dont le ministre de la Justice, Gérald Darmanin». La BBC, pour sa part, rappelle qu’aucun ancien dirigeant français n’a été mis derrière les barreaux depuis Philippe Pétain, emprisonné pour trahison en 1945.

Le 21/10 à 11H50
De saint Louis à Sarkozy, tous les chefs d'Etat passés par la case prison

On a beaucoup écrit que Nicolas Sarkozy était le premier président de la République française à se retrouver derrière les barreaux. Ce n’est pas tout à fait vrai. Et surtout, l’ancien patron de la droite n’est pas le premier chef de l’Etat à découvrir les joies de la détention, tous régimes confondus. Il rejoint en réalité un club très fermé, pour lequel Libération a décompté huit membres.

Le premier d’entre eux est Louis IX, futur saint Louis, qui en 1249 rate la septième croisade dans les grandes largeurs. Vaincu par le sultan Tûrân Châh, il est fait prisonnier et passe un mois enchaîné, jusqu’à ce que la reine paie la rançon. Son descendant Jean II le Bon sera un digne successeur : vaincu à la bataille de Poitiers au début de la guerre de Cent Ans, il est capturé et passe cinq ans en captivité, notamment à la Tour de Londres, jusqu’à sa libération contre l’équivalent de douze tonnes d’or.

Il faudra ensuite attendre Louis XVI pour voir un autre roi de France emprisonné. Suivront Napoléon à Sainte-Hélène, mais aussi Napoléon III, qui après la bataille de Sedan est capturé par les Prussiens et interné au château de Wilhelmshöle. Enfin, plus proche de nous, notons le cas d’Albert Lebrun, dernier président de la IIIe République, qui sera emprisonné deux mois par les nazis, et évidemment le maréchal Pétain, condamné à mort en 1945, avant de voir sa peine commuée en emprisonnement à perpétuité.

Par Jérôme Balazard
Le 21/10 à 11H15
Dans la valise de Sarkozy

L’ancien président passera «au moins trois semaines» derrière les barreaux, selon ses avocats. Pour occuper ce temps, Nicolas Sarkozy avait déclaré au Figaro qu’il emporterait trois livres et dix photos dans sa valise, le maximum autorisé. Ces ouvrages auront une couverture souple, les rigides étant interdites pour éviter d’y dissimuler certains objets comme des lames. En plus de la biographie de Jésus, l’ex-chef de l’Etat a embarqué les deux volumes du Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas. Ceux-ci devraient lui servir d’inspiration pour le livre qu’il commencera à écrire en prison. D’après son avocat Jean-Michel Darrois, sur Franceinfo ce matin, l’ancien ministre de l’Intérieur a également pris avec lui des «boules Quies, parce qu’il y a beaucoup de bruit» et «des pull-overs, parce qu’il fait froid en prison». Attention, comme l’a rappelé Patrick Balkany hier sur RTL : ils ne pourront pas être bleu marine, «la couleur des gardiens».

Par Arthur Louis
Le 21/10 à 11H10
La vie quotidienne de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé

Pour Me Ingrain, l’un des avocats de l’ancien président, le régime d’isolement du tout nouveau détenu à la prison de la Santé est «tout sauf un traitement de faveur». Et de dérouler : «une heure de sortie par jour dans une cour grillagée, seul», le reste du temps «enfermé en cellule», sans contact avec les autres détenus, «trois droits de visite par semaine de sa famille et ses avocats quand il le souhaite». Mais lui n’aura au moins pas à faire face à la surpopulation carcérale des prisons françaises, qui atteint chaque mois des nouveaux sommets. Son avocat précise enfin que Sarkozy «écrira sur cette expérience si difficile, sur ce qu’il a subi».

Le 21/10 à 10H55
Nicolas Sarkozy dormira en prison pendant «un minimum de trois semaines ou d'un mois», selon l'un de ses avocats

Même si l’ancien chef d’Etat vient de déposer une demande de mise en liberté, il restera incarcéré dans la prison de la Santé «pour un minimum de trois semaines ou d’un mois», assure Me Ingrain, l’un de ses avocats. Selon lui, «la cour d’appel a deux mois pour statuer» sur cette procédure, mais le délai moyen actuellement à Paris pour ces demandes est «d’un mois».

Le trouble à l’ordre public causé par l’«exceptionnelle gravité des faits», invoqué par les juges pour incarcérer Nicolas Sarkozy après sa condamnation sans attendre son appel, ne sera pas un critère pour l’examen de cette demande. Par ailleurs, à ce stade de la procédure, l’appel remet l’ancien président dans la situation d’un innocent présumé. Le maintien en détention provisoire n’est alors possible que si elle est l’«unique moyen» de conserver les preuves, d’empêcher des pressions sur témoins et victimes ou une concertation avec des complices, de prévenir une fuite ou une récidive, de protéger la personne mise en examen. Sinon, celle-ci doit être remise en liberté sous contrôle judiciaire, le cas échéant en l’assignant à résidence avec un bracelet.

Le 21/10 à 10H43
Nicolas Sarkozy reçoit le soutien de son ancienne épouse Cécilia

Elle est celle qui a participé très activement à l’ascension politique de Nicolas Sarkozy. Cécilia Attias, mariée à l’ancien chef de l’Etat de 1996 à 2007, a publié lundi sur X un message de soutien à son ex-mari. «Un homme avec qui j’ai partagé ma vie pendant vingt-cinq ans et qui reste le père de mon fils sera injustement privé de liberté. Je suis bouleversée et révoltée de voir Nicolas Sarkozy, qui a tant donné à la France, traité ainsi», a-t-elle assuré tout en déclarant que «[son] cœur et [sa] pensée seront avec lui, tous ses enfants, et Carla».

Par Arthur Louis
Le 21/10 à 10H35
Sur Instagram, Carla Bruni multiplie les posts en soutien à son mari

Dans la volonté de défendre son mari, Carla Bruni ne fait pas que d’arracher la bonnette rouge du micro de Médiapart à la sortie d’une salle d’audience. L’épouse de l’ancien chef d’Etat, désormais officiellement détenu à la prison de la Santé, multiplie également les publications et autres stories sur son compte Instagram. Ce mardi matin, elle a notamment republié plusieurs vidéos filmées à la sortie de leur domicile. On peut y voir le couple, main dans la main, saluant les quelques personnes venues en soutien. Elle partage également une publication de l’un de ses beaux-fils, Louis Sarkozy, qui fustige un «spectacle de la honte». Enfin, elle reposte, avec un émoji cœur brisé, le texte de son mari publié ce matin, dans lequel il évoque un «scandale judiciaire» et un «innocent que l’on enferme».

Le 21/10 à 10H20
Gérald Darmanin se défend et répond au procureur général

Il est décidément très actif pour son ancien patron. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin, qui a déclaré qu’il rendrait visite à Nicolas Sarkozy en prison, affirme ce mardi sur X que «s’assurer de la sécurité d’un ancien Président de la République en prison, fait sans précédent, n’atteint en rien à l’indépendance des magistrats». Au contraire selon lui, cette démarche «relève du devoir de vigilance du chef d’administration que je suis, responsable devant le Parlement selon l’article 20 de la Constitution». Une réponse à peine voilée à Rémy Heitz, le procureur général près la Cour de cassation, qui a vu ce matin dans ce geste un risque d’atteinte à l’indépendance des magistrats.

Par Arthur Louis
Le 21/10 à 10H10
La demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy a été déposée, annoncent ses avocats

Après avoir laissé leur client à la prison de la Santé, les avocats de Nicolas Sarkozy ont de nouveau plaidé l’innocence de l’ancien chef d’Etat. Pour Jean-Michel Darrois et Christophe Ingrain, son «incarcération est une honte», et ce mardi 21 octobre est un «jour funeste». Les avocats de l’ancien président ont par ailleurs annoncé avoir déposé une demande de mise en liberté, comme cela était prévu. Et Me Ingrain de fustiger : «Il n’y a pas de risque de renouvellement des faits, pas de risques de destruction de preuves – il n’y a pas de preuves –, pas de risque de pression sur des témoins.» La cour d’appel dispose désormais de deux mois au maximum pour statuer sur cette demande. Au micro de BFM TV, Me Darrois dit, pour sa part, espérer une «libération avant Noël».

Le 21/10 à 09H44
Sarkozy s'engouffre à l'intérieur de la prison de la Santé

Sa convocation était fixée à 10 heures. Il est arrivé avec une vingtaine de minutes d’avance. L’ancien chef de l’Etat vient de pénétrer à l’intérieur de la prison de la Santé, dans le XIVe arrondissement de Paris. Comme tout nouveau détenu, il devra remplir quelques formalités administratives avant de se diriger vers sa cellule. «Oh bienvenue Sarkozy !», «Y a Sarkozy !», ont crié des détenus depuis les cellules, selon des journalistes de l’AFP présents sur place.

Le 21/10 à 09H37
Nicolas Sarkozy à l’isolement

Jusqu’à ce matin, on ne savait pas si Nicolas Sarkozy serait incarcéré au quartier des personnes vulnérables (surnommé quartier VIP) ou placé à l’isolement. Ce sera la seconde option, a affirmé sur RTL le directeur de l’administration pénitentiaire, Sébastien Cauwel, qui a organisé l’incarcération de l’ancien président. «Cela veut dire qu’il sera seul en cellule, qu’il aura accès aux cours de promenade toujours seul, deux fois par jour, qu’il aura accès à une salle d’activité seul, et qu’effectivement, en cellule, il sera toujours seul.»

Le 21/10 à 09H23
Sarkozy reçu par Macron : Faure dénonce une «pression sur la justice»

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a déploré mardi que Nicolas Sarkozy ait été reçu à l’Elysée par Emmanuel Macron quelques jours avant son incarcération, dénonçant «une pression sur la justice». «C’est donner le sentiment qu’il existe des prévenus qui sont de nature différente», a commenté le patron du PS sur RTL. Il était «normal», «sur le plan humain», de recevoir mon prédécesseur, s’est pour sa part justifié lundi Emmanuel Macron, depuis la Slovénie, ajoutant avoir «des propos publics toujours très clairs sur l’indépendance de l’autorité judiciaire».

Le 21/10 à 09H20
«On enferme un innocent», affirme Nicolas Sarkozy avant son incarcération

Dans un communiqué publié ce mardi matin sur son compte X, Nicolas Sarkozy a endossé une dernière fois le costume de la victime. «Ce n’est pas un président de la République que l’on enferme ce matin c’est un innocent», écrit l’ancien chef de l’Etat. Ce dernier s’enfonce et n’en finit plus de clamer son innocence malgré sa condamnation à cinq ans de prison : «Je continuerai à dénoncer ce scandale judiciaire, ce chemin de croix que je subis depuis plus de 10 ans.» Avant son incarcération, l’ancien patron de la droite affirme ne demander «aucun avantage, aucune faveur». Et le condamné pour «association de malfaiteurs» de faire part de sa «peine profonde pour la France qui se trouve humiliée».

Par Arthur Louis