Après 48 heures de traque, l’auteur présumé d’une tentative d’assassinat d’un chauffeur de taxi près du Mans aurait été interpellé, selon les informations du Parisien et du Figaro ce vendredi 19 juillet au matin.

La justice antiterroriste a été saisie après que cet homme de 26 ans, connu pour sa «radicalisation» islamiste, a commis un vol à main armé dans la nuit de mardi à mercredi. Le parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi de l’enquête dans la foulée, ouverte pour tentative d’assassinat, enlèvement et séquestration en relation avec une entreprise terroriste, et association de malfaiteurs terroriste criminelle.

Le Pnat a confirmé que «sous la menace d’une arme de poing et tout en tenant des propos favorables au Hamas et à ses ‘‘frères musulmans’’, un individu a contraint un chauffeur de taxi qui venait de le prendre en charge à se rendre dans un lieu isolé de la Ferté-Bernard», une commune au nord-est du Mans (Sarthe). Selon les premières investigations, il «contraignait alors la victime à descendre du véhicule, l’entravait aux pieds et aux mains et l’agressait avec une arme blanche au niveau du cou.» «La victime parvenait à s’enfuir et était prise en charge par les secours appelés par un habitant chez qui elle s’était réfugiée», d’après cette même source. Les jours du chauffeur de taxi ne sont pas en danger.

Le suspect a été identifié comme «un individu connu des services spécialisés pour sa radicalisation», d’après le Pnat. D’après des sources du Figaro, il faisait l’objet d’une mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance auprès du commissariat du Mans et venait de sortir de prison pour une peine en lien avec la radicalisation.

Les investigations sont confiées à la sous-direction antiterroriste (Sdat), à la direction zonale de la police nationale de l’Ouest et à la direction générale de la sécurité intérieure. L’objectif était alors «de permettre l’interpellation de l’auteur soupçonné des faits», selon le ministère public. Toutes les polices de France avaient d’ailleurs été averties des faits et invitées à prendre «toute précaution» en cas de contrôle, l’individu ayant également prononcé des menaces envers les forces de l’ordre, selon le Figaro.