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Libération
Fait divers

En Haute-Garonne, enquête ouverte après la profanation de sept tombes à Blagnac

Cercueils ouverts, urne funéraire renversée… Une plainte a été déposée par la mairie après cette découverte dimanche. «Toutes les pistes sont explorées» assure le parquet mardi 24 septembre.
Image d'illustration d'une croix dans un cimetière. (Luis Boza/NurPhoto. AFP)
publié le 24 septembre 2024 à 14h13

«Une attaque contre la mémoire de nos proches disparus», pour le maire de Blagnac. Une enquête a été ouverte apprend-on ce mardi 24 septembre après la découverte dimanche de sept tombes profanées dans un cimetière de la ville de Haute-Garonne, des cercueils ayant été sortis des caveaux et un crâne retrouvé sur une stèle. «Il s’agit de sept tombes» dont «trois ont été un peu plus touchées que les autres», explique la responsable de la communication de la mairie, Elisabeth Galaup. D’après le parquet de Toulouse, cité par la Dépêche, «toutes les pistes sont explorées».

«Certaines ont été ouvertes, les cercueils ont été sortis, il y a une urne contenant des cendres qui a été versée», précise-t-elle, précisant qu’il y avait également «un crâne qui trônait sur une tombe». «Est-ce que c’était une volonté de mise en scène, on ne sait pas, c’est très curieux», souligne Elisabeth Galaup à propos de ce crâne, ajoutant qu’aucune inscription n’avait été retrouvée sur place et qu’aucun lien, religieux ou autre, n’existe a priori entre les tombeaux vandalisés.

«Un choc»

La mairie, qui a reçu d’après la Dépêche de nombreux appels de familles de défunts lundi voulant savoir si la sépulture de leurs proches avait été profanée, a porté plainte. Elle a invité les familles concernées à faire de même, dans le cadre d’une enquête qui a amené la police scientifique à venir faire de premières constatations.

«Cet acte inacceptable est un choc pour notre communauté toute entière», affirme, dans un communiqué, Joseph Carles, le maire (PRG) de cette commune limitrophe de Toulouse, qui abrite le plus grand aéroport de la région. Cet acte ne restera pas impuni. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir, en collaboration avec la justice, pour que les responsables soient identifiés et traduits en justice.» La mairie travaille mardi à la remise en état des tombes et le cimetière doit rouvrir ses portes mercredi.