Une fois encore, la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté braque une lumière crue sur une réalité bien éloignée des préoccupations du débat public et pourtant capitale : l’enseignement dispensé aux mineurs privés de liberté est «loin d’être à la hauteur», estime son dernier avis publié ce mercredi 31 janvier au Journal officiel.
Dominique Simonnot, à la tête de cette autorité administrative indépendante, et ses équipes, ont passé «plusieurs mois» à «se focaliser sur cette question, à en parler à toutes les personnes concernées». Pour les 700 jeunes incarcérés, les 600 placés en centres éducatifs fermés (CEF), comme pour les 22 000 hospitalisés dans les services de psychiatrie, le constat est unanime : tous subissent «une rupture nette d’égalité»