«Je ne laisserai aucune milice, qu’elle soit d’extrême droite ou n’importe quel courant radical, faire la loi à la place des procureurs de la République et des policiers et des gendarmes», a prévenu mardi 28 novembre, Gérald Darmanin.
Après les violences d’extrême droite ce week-end à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires les agresseurs présumés du jeune Thomas poignardé le 18 novembre, le ministre de l’Intérieur, interrogé sur France Inter, a annoncé son intention de demander la dissolution de trois groupes d’extrême droite.
«Je vais proposer la fin du groupuscule qui s’appelle la Division Martel» et de «deux autres» groupes, qui «sont directement liés aux mobilisations d’extrême droite.» «Le drame ignoble de Thomas […] ne doit pas permettre que quelqu’un d’autre s’érige au nom de l’Etat pour faire justice», a fait valoir Darmanin.