Derrière les gros titres et l’émoi légitime, l’histoire de l’«agression antisémite» survenue à Villeurbanne (Rhône) le 11 avril pourrait en raconter une toute autre. Ce jour-là, un habitant de cette commune de la métropole de Lyon a déposé plainte suite à l’attaque dont il a été victime. Celle-ci «fait l’objet de toute l’attention de la police nationale, qui a ouvert une enquête pour retrouver les auteurs de ces violences abjectes», a indiqué le 12 avril la préfecture du Rhône sur X. Le parquet de Lyon a confirmé à Libération avoir «ouvert une enquête du chef de violences aggravées par deux circonstances, en réunion et en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, de la victime à une ethnie ou nation ou une religion déterminée». A ce jour, «les investigations confiées à la Direction interdépartementale de la police nationale se poursuivent activement pour déterminer les circonstances et les mobiles de ces faits et en identifier les auteurs».
C’est Valeurs actuelles qui a publié en premier un article sur l’agression et ses suites. Le média d’extrême droite retrace la version suivante : vendredi 11 avril, vers 13 heures, un homme de 26 ans promène sa chi