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Libération
Menace

Extrême droite : un homme mis en examen à Paris et écroué pour des projets d’action violente

Cet habitant de la Meuse de 22 ans était la cible d’investigations depuis juin 2023 «dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour des faits de terrorisme d’ultradroite».
L'homme possédait notamment plusieurs armes. (ERIC BERACASSAT/Hans Lucas via AFP)
publié le 9 mars 2024 à 16h21

Il était sur les radars du Parquet national antiterroriste (Pnat) depuis plusieurs mois. Un homme de 22 ans, domicilié dans la Meuse, a été mis en examen et incarcéré notamment pour des projets d’actions violentes en lien avec l’idéologie d’extrême droite, a fait savoir le Pnat ce samedi 9 mars.

Selon une source proche du dossier citée par l’AFP, «sa mise en examen repose en particulier sur les indices de sa participation à des discussions sur un réseau social et ce alors que l’intéressé était pleinement acquis à l’idéologie de l’ultradroite violente». «Etaient notamment évoqués au cours des discussions de l’entraînement au combat et des projets d’action violente en lien avec l’idéologie d’ultradroite», a-t-elle précisé.

Une enquête préliminaire a été ouverte en juin 2023, puis une information judiciaire trois mois plus tard, selon cette source. L’homme a été interpellé mardi avec deux autres personnes «dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour des faits de terrorisme d’ultradroite», a précisé le Pnat.

A l’issue de sa garde à vue, il a été présenté vendredi à un juge d’instruction antiterroriste du tribunal de Paris qui l’a mis en examen pour «association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes», a déclaré le parquet antiterroriste. Il est également poursuivi pour «acquisition, détention et cession d’armes de catégorie A, B et C, en relation avec une entreprise terroriste».

Le suspect a été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention, selon le Pnat. Les deux autres personnes ont vu leurs gardes à vue levées sans poursuites à ce stade, a-t-il ajouté.