A quelques jours du début des Jeux olympiques et paralympiques, la Défenseure des droits (DDD), Claire Hédon, jette une pierre dans le jardin de la préfecture de police de Paris et du ministère de l’Intérieur. Elle revient sur la gestion par les forces de l’ordre des incidents survenus lors de la finale de la Ligue des champions, le 28 mai 2022. Ce soir-là, la police a fait usage de grenades lacrymogènes autour du Stade de France (Seine-Saint-Denis), générant des mouvements de foule et empêchant de nombreux spectateurs d’assister au match entre Liverpool et le Real Madrid. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait rapidement – et à tort – accusé les Britanniques et leurs supposés «faux billets». Mais les supporteurs du club anglais ont de leur côté reproché à la police l’usage injustifié de gaz lacrymogène. D’où leur saisine de la Défenseure des droits, dont la décision publiée ce jeudi 11 juillet recommande notamment au ministre de l’Intérieur «de faire évoluer la doctrine d’emploi des moyens lacrymogènes dans le cadre des grandes manifestations sportives et culturelles».
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