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Paradis fiscaux

Fortune offshore du prince Albert, dépenses excessives... à Monaco, l’argent des Grimaldi en pleine lumière

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Une récente révolution de palais a mis en lumière le magot de la famille régnante à Monaco. Selon l’ancien gestionnaire disgracié du prince, quelque 258 millions d’euros seraient logés dans des paradis fiscaux.
Le prince Albert de Monaco à Pessac, le 9 novembre 2023. (Thibaud Moritz/AFP)
publié le 23 janvier 2024 à 8h21

Eternel gag de l’arroseur arrosé ? En juin 2023, le prince Albert II effectuait un grand ménage au sein de son proche entourage : exit Thierry Lacoste, son avocat et ami d’enfance, et surtout Claude Palmero, gestionnaire de fortune du prince et de la principauté – les deux étant étroitement imbriqués. Un audit au long cours est en route, qui ne risque pas d’être publié prochainement tant le sujet est sensible. Car l’intéressé, que Libération a rencontré à plusieurs reprises, assure que, sur une fortune princière estimée à deux milliards d’euros, 258 millions seraient logés dans des paradis fiscaux – une centaine de coquilles offshore immatriculées au Panama, possédant in fine des comptes en Suisse. Pour pimenter le tout, le Monde vient de dévoiler les dépenses somptuaires, voire dispendieuses, de la principauté, issues des carnets de notes du même Palmero, plus ou moins pieusement conservés.

Un «diesel» de la transparence financière

Cet exil offshore n’est pas pour des raisons fiscales,