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A la barre

François Hollande entendu au procès des geôliers de l’Etat islamique : «La France ne verse pas de rançon»

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Mehdi Nemmouche, parcours d'un jihadistedossier
L’ex-chef de l’Etat a été interrogé, à la demande de l’avocat de Mehdi Nemmouche, ce mercredi 26 février, sur les conditions de libération des quatre journalistes français retenus en otage par l’organisation terroriste pendant plus de dix mois.
François Hollande à Paris, le 9 janvier 2025. (Thomas Samson /AFP)
publié le 26 février 2025 à 21h53

C’est déjà le troisième procès pour terrorisme de François Hollande. «En tant que témoin», précise dans un sourire l’ancien président de la République, teint hâlé et costume de circonstance. «J’espère que cela ne deviendra pas une habitude. C’est la deuxième fois que je vous vois», répond Laurent Raviot, le président de la cour d’assises spéciale de Paris, en ce mercredi 26 février, au huitième jour du procès dit des geôliers de l’Etat islamique (EI). La dernière fois que les deux hommes s’étaient retrouvés dans un prétoire, c’était en octobre 2022 au procès de l’attentat de Nice. Un an plus tôt, François Hollande témoignait au procès des attentats du 13 Novembre – une première pour un ex-chef de l’Etat – à la demande d’une association de victimes.

Cette fois, c’est un avocat de la défense, Me Francis Vuillemin, qui a fait citer le socialiste désormais député de Corrèze. Il défend