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Justice

Génération identitaire devenu Argos : 15 gardes à vue pour reconstitution de ligue dissoute après un signalement de Darmanin

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Accusées d’avoir reconstitué illégalement le groupuscule d’extrême droite dissous en 2021, une dizaine de personnes ont été interpellées depuis mardi et sont toujours entendues par la police ce mercredi 13 mars.
Des membres de Génération identitaire à Lyon, le 12 septembre 2020. (Bruno Amsellem/Libération)
publié le 12 mars 2024 à 12h27
(mis à jour le 13 mars 2024 à 11h46)

Quinze anciens membres du groupe d’ultradroite dissous Génération identitaire (GI), accusés d’avoir reconstitué illégalement une nouvelle association, Argos, ont été interpellés en France depuis mardi et placés en garde à vue, a-t-on appris ce mercredi 13 mars. Une autre personne est toujours recherchée, toujours selon une source proche dossier. Le parquet de Paris précise à Libération qu’«un signalement [...] dénonçant le délit de maintien d’une association dissoute» lui a été «adressé le 20 octobre 2021» par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, via l’article 40 – il stipule que toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit «est tenu» de lui en donner avis. Toujours selon le parquet de Paris, «les personnes interpellées sont nées entre 1986 et 2000».

Des actions coup de poing avec banderoles et fumigènes, un message raciste, l’islam et l’immigration comme ennemis désignés… Bien qu’il peine à exister, Argos n’est en effet rien d’autre que Génération identitaire «épisode 2», comme le