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Libération
Fait divers

Grenoble : une jeune femme de 24 ans meurt d’un coup de couteau, sa voisine interpellée

Une Grenobloise a été tuée chez elle dans la soirée du samedi 18 octobre après un litige avec sa voisine. Cette dernière, âgée de 20 ans, est suspectée d’avoir commis le meurtre et a été placée en garde à vue.

Un couteau a été retrouvé sur le plan de travail de la cuisine de l'appartement où résidait la victime. (Nicolas Guyonnet /Hans Lucas. AFP)
Publié le 19/10/2025 à 16h00

La soirée a viré au drame. Une femme de 24 ans a été tuée d’un coup de couteau samedi 19 octobre à Grenoble à la suite d’un probable différend de voisinage. Une suspecte a été interpellée puis placée en garde à vue, a-t-on appris dimanche auprès du parquet de la ville. Cette dernière «n’a pas encore été entendue et la témoin, qui est la mère de la victime, était trop choquée pour l’être», a précisé le procureur-adjoint François Touret de Coucy, confirmant une information du quotidien régional Le Dauphiné Libéré.

Alertés vers 20 h 30, les pompiers ont retrouvé la victime gisante dans un appartement situé dans le quartier Chorier-Berriat, à l’ouest de la ville, gravement blessée avec «une plaie au niveau du cœur et au moins une au visage». La jeune femme a succombé à ses blessures avant d’avoir pu être emmenée à l’hôpital, malgré les premiers soins donnés par les secouristes, a ajouté le magistrat.

La victime et la suspecte déjà connues de la justice

Sur place, un couteau à steak ensanglanté a été retrouvé sur le plan de travail de la cuisine, a aussi précisé François Touret de Coucy. La suspecte, voisine de la victime, est soupçonnée d’avoir porté le ou les coups de couteau mortels. Ceux-ci auraient été infligés après un litige entre deux familles, dont celle de la victime, habitant le même immeuble situé non loin de la gare de Grenoble.

La jeune femme visée par les coups de couteau est connue de la justice après une condamnation en 2020 à deux mois d’emprisonnement avec sursis. Le tribunal correctionnel d’Albertville l’avait jugée à l’époque pour «transport et détention de stupéfiants» à 500 euros d’amende et deux mois d’emprisonnement avec sursis. De son côté, la suspecte a également un passé judiciaire. Cette dernière a effectivement fait l’objet d’un rappel à la loi en 2021 pour violence sur mineur de 15 ans.