L’un retourne en prison, l’autre en sort – les réseaux sociaux ironisant sur ce chassé-croisé en période de vacances. Mais les destins croisés de Claude Guéant (libéré ce mercredi), 77 ans, et Patrick Balkany (incarcéré ce lundi), 73 ans, ont un point commun : le pognon. Condamnés à des peines de prison plus ou moins lourdes, plus ou moins fermes, plus ou moins aménageables, l’un comme l’autre auront surtout été embastillés pour ne pas avoir rendu l’argent – la seule condamnation qui vaille pour ce genre très particulier de justiciables âpres au gain.
Claude Guéant : condamné en 2017 à deux ans de prison dont un ferme pour détournements de fonds publics dans l’affaire des primes en liquide du ministère de l’Intérieur, n’avait pas vocation à purger sa peine à la prison de la Santé. Il devait juste reverser 200 000 euros au Trésor public. Faute de l’avoir fait en temps et en heure, il a été mis temporairement au ballon en décembre dernier : il n’avait alors remboursé qu’un tiers de sa dîme. Du fond(s) de sa cellule, il se dém