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Libération
Trafic de drogue

Homme tué par une balle perdue à Dijon : des premières gardes à vue une semaine après

Le parquet de Dijon a annoncé ce samedi 2 décembre que des gardes à vue sont en cours après la mort d’un quinquagénaire le week-end dernier, victime d’une balle perdue qui semblait viser un point de deal. Deux hommes auraient été interpellés.
L'un des impacts de balles sur la façade de l'immeuble de Dijon où vivait la victime, le 27 novembre 2023. (AFP)
publié le 2 décembre 2023 à 12h36

Des gardes à vue sont «actuellement en cours» suite aux tirs survenus il y a une semaine à Dijon, qui avaient coûté la vie à un quinquagénaire père de famille, a déclaré le parquet ce samedi 2 décembre. Selon le journal L’Indépendant, deux hommes ont été interpellés jeudi 30 novembre à hauteur de la frontière franco-espagnole par les policiers des Pyrénées-Orientales. Les enquêteurs de la Côte-d’Or seraient venus les récupérer pour les interroger, précise-t-il.

Toutefois, le parquet «n’entend pas communiquer davantage» tant que ces gardes à vue, «susceptibles de se poursuivre jusqu’à lundi matin», sont en cours, précise-t-il dans un bref communiqué.

Dans la nuit du samedi 25 novembre au dimanche 26 novembre, un homme de 55 ans a été tué par balles alors qu’il se trouvait dans son appartement de Dijon, après plusieurs rafales de coups de feu tirés sur la façade de son immeuble.

L’homme semble «être une victime bien dramatique et bien malheureuse qui n’a été touchée que par le fait qu’elle habitait à proximité immédiatement au-dessus» d’un «point de deal», avait déclaré le procureur Olivier Caracotch lors d’une conférence de presse le lendemain.

«Mortellement atteint alors qu’il était allongé dans son lit»

D’après le récit du parquet, «au moins deux» individus circulant en voiture ont effectué «plusieurs tirs d’armes à feu sur la façade» de l’immeuble situé dans le quartier sensible de Stalingrad, dans le nord-est de Dijon.

Selon les premiers éléments de l’enquête, une balle perdue a alors touché l’homme, qui dormait dans son appartement, avec son épouse et ses deux enfants. Il a été «mortellement atteint alors qu’il était allongé dans son lit», a précisé le procureur.

«Mon père et moi, avec ma mère, on a été réveillé par une succession de coups de feu puis ça s’est arrêté. Puis ça a repris, et quand on est allé voir mon père qui dormait dans son lit, il était mort», a déclaré sa fille, âgée de 23 ans, qui a souhaité garder l’anonymat. «C’est inacceptable qu’une personne soit tuée, victime collatérale des points de deal», a déclaré le maire socialiste de Dijon, François Rebsamen, évoquant une «famille respectable qui n’a jamais eu de problème».