Une enquête préliminaire a été ouverte après le dépôt d’une plainte pour viols le 24 janvier, a fait savoir ce mardi 5 mars le parquet de Paris, confirmant une information de BFMTV. La plaignante a expliqué aux policiers qu’elle aurait été violée à quatre reprises pendant une séance de soins du corps dans le très réputé palace parisien de la place Vendôme.

Contacté par Libération, le parquet de Paris dit avoir été «informé d’une plainte déposée pour des faits de viol survenus en janvier 2024». «Les investigations, en préliminaire, du chef de viol, ont été confiées au 1er district de police judiciaire», ajoute la même source, qui précise qu’«aucun détail sur le contenu de la plainte et sur l’avancée de l’enquête ne sera communiqué». Ceci «afin de préserver le bon déroulement et la sérénité des investigations».

Aux enquêteurs, la jeune femme a affirmé s’être rendue le 6 janvier dernier au spa de l’établissement de luxe pour un massage. Pendant la séance, l’homme lui aurait «longuement massé la poitrine», avant de la violer quatre fois alors qu’elle était allongée sur le dos. La victime affirme avoir «repoussé de la main» son agresseur alors qu’il aurait tenté de la toucher une fois de plus au niveau du sexe. La jeune femme aurait alors quitté l’hôtel et décide de porter plainte quelques jours plus tard.

Contactée par Libération, la direction du Ritz assure de son côté que l’employé mis en cause «n’exerce plus» dans l‘établissement. «La sécurité de nos clients et de nos collaborateurs est primordiale pour le Ritz Paris. C’est pourquoi, sans commenter la procédure en cours que nous considérons avec le plus grand sérieux, le Ritz Paris collabore de manière transparente avec les autorités compétentes afin d’apporter toutes les informations disponibles en sa possession.»

Questionné au sujet des raisons du départ du salarié visé par la plainte, le palace parisien n’était pas en mesure de préciser s’il s’agissait d’une démission ou d’une rupture de contrat. Ni si ce départ est lié ou non au dépôt de la plainte pour viols.