Elle voulait un procès dans la lumière. Que plus personne ne puisse ignorer l’existence de la soumission chimique et des dizaines de viols subis. «La honte doit changer de camp», a martelé Gisèle Pelicot, en refusant que le procès de son ex-mari, Dominique Pelicot, et de ses 50 co-accusés se tiennent à huis clos. Pourtant, après trois semaines d’audience, le président de la cour criminelle départementale du Vaucluse a finalement décidé ce vendredi 20 septembre de jeter un voile sur une partie des débats. Les vidéos et clichés des faits ne seront pas systématiquement diffusés, comme le réclamait l’avocat général, Jean-Francois Mayet, soutenu par la partie civile. Et quand ils le seront, le public sera à nouveau prié de sortir de la salle, en étant cette fois accompagné de tous les journalistes accrédités. A la sortie de l’audience, Me Stéphane Babonne
A la barre
«Il est important que l’on puisse voir de quoi on parle» : la diffusion des images au cœur du procès des viols de Mazan
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Gisèle Pelicot le 2 septembre, au palais de justice d'Avignon. (Arnold Jerocki/Libération)
par Juliette Delage
publié le 20 septembre 2024 à 19h20
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