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A la barre

«Il faut m’aider à passer à autre chose» : l’état psychologique de la plaignante au procès de Jean-Pierre Dartevelle, ex-numéro 2 de la FFT

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Violences sexuellesdossier
Experts, psychiatres et parties civiles ont été entendus ce mercredi 12 février, au deuxième jour du procès de l’ancien président de la ligue de tennis de Franche-Comté. Il comparait devant la cour criminelle du Doubs depuis mardi pour des viols présumés sur une ancienne joueuse de tennis.
Jean-Pierre Dartevelle, en 2015. (FRANCOIS GUILLOT/AFP)
publié le 12 février 2025 à 23h18

Une voix métallique grésille dans les haut-parleurs de la salle d’audience. C’est celle de la première experte psychologue à déposer ce mercredi 12 février devant la cour criminelle du Doubs (Besançon). Au deuxième jour du procès de Jean-Pierre Dartevelle pour des viols présumés entre le 20 septembre 2016 et le 31 mars 2018 sur une ancienne joueuse de tennis prometteuse, Frédérique Forestier s’exprime en visio, lunettes à la racine du nez, devant le petit amas de feuilles que constitue son rapport sur Amandine B. Aujourd’hui, trois autres psychologues et psychiatres ont délivré leurs expertises sur la jeune fille, âgée entre 17 et 19 ans au moment des faits présumés. Les parties civiles ont aussi été entendues. La veille, l’audition d’une petite vingtaine de témoins a permis de brosser un portrait contrasté de l’ancien président de la Ligue de tennis franc-comtoise.

La psychologue clinicienne a rencontré l’ancienne sportive en juillet 2018 et août 2019. Elle décrit Amandine B. comme «une jeune fille parfait