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A la barre

«Il n’existe pas de petit acte antisémite» : le parquet fait appel après le procès pour l’abattage de l’arbre d’Ilan Halimi à Epinay-sur-Seine

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Deux mois après le sciage de l’olivier en hommage au jeune homme juif assassiné, les jumeaux Brahim et Ismaël K. comparaissaient mercredi devant le tribunal correctionnel de Bobigny. Ce vendredi 24 octobre, le parquet a annoncé faire appel, après que le tribunal n’a pas retenu la portée antisémite de l’acte.

La stèle commémorative de l'assassinat d'Ilan Halimi et le tronc de l'olivier, scié par Brahim et Ismaël K. en août 2025, à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). (Dimitar Dilkoff/AFP)
Par
Béatrice Latini
Publié le 23/10/2025 à 11h05, mis à jour le 24/10/2025 à 17h36

L’antisémitisme était au cœur de ce procès qui s’est tenu au tribunal correctionnel de Bobigny, ce mercredi 22 octobre. Deux frères jumeaux de 19 ans, Brahim et Ismaël K., comparaissaient pour avoir, au cœur du mois d’août à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), scié un arbre planté en mémoire d’Ilan Halimi, le jeune homme juif torturé et assassiné en 2006 par le «gang des barbares». L’affaire de l’arbre scié avait entraîné une vive indignation dans toute la France, suscitant un commentaire sur X d’