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A la barre

«Il y a un déni qui se met en place» : au procès de l’ex-policier jugé pour pédocriminalité, l’aveuglement de sa brigade des mineurs

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Le procès de Julien Palisca, ancien agent de la brigade des mineurs de Marseille jugé pour viols et agressions sexuelles sur mineurs aux Philippines, a notamment été le théâtre, mardi 2 septembre, du récit d’un policier lanceur d’alerte, ignoré durant des mois par sa hiérarchie.

Devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence en 2023. (Clément Mahoudeau/AFP)
ParLudovic Séré
Journaliste - Actu
Publié le 03/09/2025 à 9h57

«Non, pas ce soir.» Poliment, Julien Palisca, ancien policier de la brigade des mineurs jugé notamment pour viols et agressions sexuelles sur mineurs aux Philippines, refuse de prendre la parole. Il a la même attitude depuis le début de l’audience dans la matinée : ni impliqué ni complètement désintéressé non plus. Des heures durant, mardi 2 septembre à la cour d’appel d’Aix-en-Provence, c’est la brigade des mineurs de Marseille qui a été examinée afin de comprendre comment le prédateur a pu passer inaperçu au milieu de quatre groupes d’enquêteurs spécialisés, collègues ou amis. Huit policiers de ce corps si particulier se sont donc succédé à la barre, é