Les jours passent et Gérald Darmanin, inlassablement, propose. Le nouveau ministre de la Justice souhaite que «100 des plus grands narcotrafiquants écroués» soit placés à l’isolement, «comme on le fait pour les terroristes». Dans une interview au Parisien publiée samedi 28 décembre au soir, il explique avoir demandé «une liste» à l’administration pénitentiaire, de «ceux susceptibles d’avoir des contacts à l’extérieur pour poursuivre leurs activités criminelles». L’idée, parfaitement empaquetée dans ce chiffre choc et tout rond, n’est pas complètement nouvelle. La gestion de ces détenus est même devenue un enjeu politique brûlant depuis l’évasion meurtrière de Mohamed Amra, le 14 mai, soupçonné d’avoir commandité un meurtre lié au narcotrafic à Marseille.
Le directeur de l’administration pénitentiaire, le service public du ministère de la