C’est sur le réseau social Instagram que l’animateur M6 et agent immobilier Stéphane Plaza s’est exprimé jeudi 26 décembre, a rapporté TV Magazine. Visé par une enquête depuis octobre 2023 pour violences physiques et morales sur deux de ses anciennes compagnes, l’homme de 54 ans s’est adressé à ses soutiens dans un post publié en story, désormais indisponible - elle s’efface au bout de 24 heures. Absent de son procès le 28 août pour des raisons de «santé mentale», il sera finalement jugé le 9 janvier prochain.

«Mon silence peut résonner et interpeller, mais il est nécessaire pour permettre à la justice, en qui j’ai une confiance totale, de faire son travail le 9 janvier», a justifié Stéphane Plaza dans son post. Il lui est précisément reproché d’avoir exercé des violences physiques et psychologiques sur deux de ses anciennes compagnes entre août 2018 et septembre 2022, causant à chacune une incapacité totale de travail de dix jours.

Dans la suite de son message, l’ancien «animateur préféré des Français» trois années de suite selon le sondage TV Magazine /OpinionWay, a tenu à remercier ses soutiens. «À mes amis, ainsi qu’à toutes les personnes que je ne connais pas mais qui m’envoient leurs bonnes ondes, que ce soit sur Instagram ou au détour d’une rue : vous m’avez donné une force immense. Vos sourires, vos mots ont illuminé mon cœur pour toujours», a-t-il écrit. Avant d’ajouter, «je tiens à vous remercier du fond du cœur pour votre soutien indéfectible tout au long de cette année. Elle a été difficile, mais grâce à vous, je suis encore debout».

Mediapart avait révélé le 21 septembre 2023, que trois femmes accusaient Stéphane Plaza de menaces et violences. Il se serait montré agressif et violent envers elles après que celles-ci avaient découvert qu’il entretenait des relations simultanées. Dans la foulée, le groupe M6 avait annoncé mener une enquête interne à son sujet. Deux mois plus tard, l’animateur s’est exprimé sur Instagram une première fois et écrivait avoir «la conscience tranquille», avant d’ajouter «je continue et continuerai de défendre la cause des femmes.» Celui qui nie les faits depuis le début, risque dix ans de prison et 150 000 euros d’amende.