La principauté monégasque est en pleine crise de régime. Il y a la récente volte-face sur la nomination de son ministre d’Etat, équivalent local de Premier ministre, le préfet Christophe Mirmand, directeur de cabinet de Manuel Valls au ministère de l’Outre-Mer, finalement préféré au magistrat Philippe Mettoux, ancien secrétaire général du Service central de prévention de la corruption. Tout un symbole, sur lequel plane l’ombre de Patrice Pastor, tout-puissant promoteur immobilier local. Puis la mise en examen de l’ancien président du tribunal suprême, Didier Linotte, dont l’avocat met en cause l’impartialité d’une justice monégasque inféodée à Albert II. Mais Claude Palmero entre lui aussi dans la danse,