«C’est un texte qui est à mettre à la corbeille», gronde Marc Hernandez, co-secrétaire du SNPES-PJJ-FSU, premier syndicat de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Une trentaine de manifestants, avocats ou éducateurs du secteur, étaient ce lundi 5 mai sur le parvis du palais de justice de Paris, porte de Clichy, pour dire «non à la loi Attal» et à «la majorité pénale à partir de 15 ans».
La proposition de loi élaborée par Gabriel Attal destinée à aménager le code de la justice pénale des mineurs et certains dispositifs relatifs à la responsabilité parentale est examinée mardi en commission mixte paritaire. Elle vise à accentuer la répression, en envisageant notamment la création de courtes peines de prison, l’instauration d’une comparution immédiate pour les mineurs récidivistes de plus de 15 ans ou des sanctions financières contre les parents.
Enfants pris au piège
«Cette loi est uniquement sécuritaire et a pour seul objectif d’envoyer des enfants en prison», déplore Marc Hernandez, qui voit d’autres moyens de faire baisser la délinquance, comme investir dans des secteurs comme