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Justice

«J’étais comme une marionnette» : un ancien psychiatre des hôpitaux de Marseille jugé pour viols et agressions sexuelles

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Violences sexuellesdossier
Marc A. comparaît devant la cour criminelle des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence, pour des viols aggravés et agressions sexuelles commis sur quatre de ses patientes. Au premier jour de son procès, lundi 31 mars, les plaignantes ont décrit un mécanisme d’emprise. Le praticien nie tout.
La cour d'assises des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence. (Dominique Leriche/MAXPPP)
par Stéphanie Harounyan, correspondante à Marseille
publié le 1er avril 2025 à 10h57

Toute la journée, son visage a parlé pour lui derrière la vitre du box. Marc A. a tantôt fait non de la tête, fait la moue et surtout levé un sourcil alors qu’experts, enquêteur et premiers témoins se sont présentés ce lundi 31 mars à la barre de la cour criminelle départementale des Bouches-du-Rhône, au premier jour de son procès. Le médecin psychiatre de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM), jugé pour des viols aggravés et agressions sexuelles commis sur quatre de ses patientes, n’a pris la parole qu’en fin d’audience pour confirmer ce qu’il martèle depuis son arrestation et son placement en détention, en 2020 : il nie tout.

Tout démarre d’un signalement, arrivé en 2020 sur la plateforme de signalement des violences sexuelles de la police. Une jeune femme de 19 ans se déclare victime de viol par un psychiatre et demande s’il existe une procédure particulière pour les médecins. Le même jour, la police fait le lien avec une plainte pour agression sexuelle déposée par une autre patiente de 25 ans, qui assure, elle, que le psychiatr