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Colère bleue

«Jeudi noir» : pour leur «mobilisation à 100 %» pendant les JO, les syndicats policiers mettent l’Intérieur sous pression

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JO Paris 2024dossier
En prévision des Jeux olympiques, pendant lesquels tous les policiers seront contraints de travailler, leurs syndicats se mobilisent, notamment via une «journée noire» ce jeudi 18 janvier, pour obtenir des primes et des aides à la garde d’enfants.
Une manifestation de policiers le 10 janvier 2024 à Paris. (Gabrielle Cezard/SIPA)
publié le 18 janvier 2024 à 7h37

Les policiers n’ont pas le droit de faire grève. Ils se contenteront donc du service minimum : répondre aux appels ou aux réquisitions, mais ne pas travailler d’initiative. Voilà le projet de la mobilisation «journée noire» annoncée par le «bloc syndical», première organisation représentative du ministère de l’Intérieur, qui rassemble notamment les syndicats de gardiens de la paix Alliance et l’Unsa Police. La semaine dernière, c’est le deuxième syndicat de la place Beauvau, Unité SGP Police, qui faisait défiler deux bus à l’impériale remplis de ses représentants dans Paris, pour sa «cérémonie d’ouverture de la contestation».

En se mobilisant, les organisations représentatives veulent s’assurer du bon traitement des fonctionnaires de police pendant la période des Jeux olympiques. Dans un courrier du 22 décembre dernier, révélé par AEF info et consulté par Libération, le ministre de l’Intérieur insiste sur la nécessaire «mobilisation à 100 %» des effectifs entre le 24 juillet et le 11 août. En dehors de cette période où tous les policiers (et gendarmes) de France travailleront, chaque agent pourra prendre, entre le 15 juin et le 15 septembre, deux semaines de congé. «Les congés qui ne pourraient être p