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Contraintes

Jeux olympiques de Paris 2024 : «La grande galère va commencer au 1er juillet», prévient Laurent Nuñez

JO Paris 2024dossier
Le préfet de police de Paris est revenu ce mercredi 6 mars sur les annonces de Gérald Darmanin sur les questions de sécurité et de circulation dans la capitale pendant les Jeux.
Sur la place de la Concorde, à Paris, où vont se tenir les compétitions de BMX, de skateboard, de basket à 3 lors des JO. (Kaname Muto/The Yomiuri Shimbun. AFP)
publié le 6 mars 2024 à 12h43

Le ministre de l’Intérieur avait préparé les esprits la veille. Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, est revenu ce mercredi 6 mars sur France Info sur les annonces de Gérald Darmanin. L’occasion aussi de revenir sur une polémique très concrète pour les habitants de la capitale : la circulation. «Pour le montage de la cérémonie, plusieurs ponts parisiens vont être utilisés par le Cojo [Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, ndlr] pour mettre des tribunes, des installations techniques. La grande galère va commencer au 1er juillet», avertit ainsi le préfet de police.

Si «un certain nombre de ponts parisiens vont être coupés à la circulation», Laurent Nuñez précise que Beauvau a voulu «maintenir cinq axes traversants [en plein centre de Paris] jusqu’à quelques heures avant la cérémonie». Avant d’ajouter que les touristes qui auront prévu de se loger dans les périmètres de sécurité des épreuves seront, comme les habitants et riverains, «obligés de s’inscrire sur la plateforme pour accéder à l’appartement qu’ils ont pu louer».

Mardi soir, Gérald Darmanin a précisé la répartition du public pendant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques lors de l’audition par les sénateurs du ministre de l’Intérieur : 104 000 personnes en bas ; 222 000 en haut. Pour un total de 326 000 personnes, donc : bien au-dessus de la capacité d’accueil des stades olympiques, autour de 80 000 places. Mais en dessous des 600 000 annoncés dans les tout premiers temps de la communication autour de l’événement.

A ces 326 000 spectateurs sur les quais s’ajoutent, selon les estimations des autorités, environ 200 000 personnes qui pourraient assister à la cérémonie depuis chez eux, car habitant sur les bords de Seine. Le 26 juillet, 45 000 policiers et gendarmes seront mobilisés en Ile-de-France. Les trois forces d’intervention (Raid, BRI, GIGN) seront déployées sur ou aux abords du fleuve, et l’espace aérien sera fermé dans un rayon de 150 kilomètres autour de la capitale.