Composée de 88 athlètes, la délégation israélienne est, selon l’analyse des services de renseignement français et des hauts responsables sécuritaires, la plus sensible de celles concourant aux Jeux olympiques de Paris 2024. «Il y a un dispositif global, et des délégations qui font l’objet de menaces particulières, avec des dispositifs particuliers. C’est le cas d’Israël mais aussi dans une moindre mesure des Etats-Unis et de l’Iran», explique une source au ministère de l’Intérieur. Lors d’une intervention télévisée, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur démissionnaire, a annoncé que les sportifs israéliens et leurs équipes sont protégés «vingt-quatre heures sur vingt-quatre» par le GIGN, le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale. A cette protection assurée par la France s’ajoutent des agents du renseignement israélien venus avec la délégation de leur pays.
Les inquiétudes concernant la sécurité de la délégation israélienne sont notamment nourries par le précédent historique des Jeux olympiques de Munich en 1972, au cours desquels une prise d’otage meurtrière avait été menée par l’organisation terroriste palestinienne Se