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Une image immaculée, jusqu’au bout. Huit militants d’Extinction Rebellion ont été interpellés mardi «pour avoir apposé des stickers contre les JO dans les espaces du métro parisien», confirme ce mercredi 24 juillet le parquet de Paris à Libération. «Le parquet a retenu la qualification de souillure de matériel affecté au transport ferroviaire», ajoute l’institut, qui précise que cette qualification correspond à une contravention de quatrième classe, faisant encourir une amende de 750 euros aux militants.

A deux jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux, la procédure fait grincer des dents au sein du mouvement. «Pour nous, il s’agit d’une stratégie de répression et d’intimidation pour ne pas qu’il y ait la moindre contestation ou activisme durant cette période», réagit Sébastien, en charge des relations avec la presse d’Extinction Rebellion France.

D’après France Info, ces militants ont été interpellés mardi vers 8 heures du matin aux stations Montparnasse-Bienvenüe et Assemblée nationale. Sur les stickers, des messages comme «Les JO, c’est pas jojo ! Nettoyage social à Paris : expulsion de 12 500 personnes». Selon France Info, la RATP souhaite porter plainte.

«On parle de militants pacifistes non violents. L’idée, clairement, est de faire de la procédure abusive juste pour faire peur», dénonce de son côté le membre d’Extinction Rebellion. D’après lui, cette interpellation intervient la veille d’une nouvelle salve de perquisitions et du placement en garde à vue de cinq autres militants du mouvement pour «une action contre les taxis volants qui avait eu lieu le 1er mai». Un mode de transport novateur, qui sera expérimenté pour la première fois… pendant les Jeux olympiques de Paris 2024.