Quand, le 30 avril, la presse révèle que Juan Branco est visé dans une enquête pour viol, après qu’une jeune femme de 20 ans, mannequin et militante animaliste, a déposé une main courante contre lui, celui-ci réagit comme à son habitude. Par un torrent de phrases. Loin de la violence qui caractérise ses écrits, la tirade se fait mélancolique, à l’instar des derniers mots d’un condamné. Il y détaille dans les plus infimes détails (avec quelques exceptions notables, dont la prise d’un comprimé antidouleur) une rencontre puis une incompréhension mutuelle. Mais en aucun cas un rapport non consenti. Dans la foulée de la publication de ce texte, Branco assure que la jeune femme envisage de retirer sa main courante. Quoi qu’il en soit, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour viol, qui a débouché sur une garde à vue pour l’auteur de Crépuscule.
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Ce signalement n’est pas le premier concernant Juan Branco. Selon nos informations, une double plainte avait été déposée contre le pamphlétaire en mai 2018 par une autre jeune femme, alors âgée de 20 ans, et sa mère, pour «harcèlement». C’est ce que révèlent des pro