A l’issue d’un parcours législatif particulièrement tumultueux, la proposition de loi portée par le patron de Renaissance, Gabriel Attal, pour durcir la justice à l’encontre des mineurs délinquants et leurs parents, a été définitivement adoptée, lundi 19 mai, après un ultime vote au Sénat. Sans surprise : la Chambre haute, dominée par la droite, a validé ce texte à la philosophie répressive par 223 voix contre 112. La semaine passée, les députés avaient voté en faveur de la proposition de loi à 341 voix contre 187.
Le texte conserve l’essentiel de ses dispositions les plus controversées, telles l’amende civile pour les parents absents aux convocations devant le juge des enfants ; la créat