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Récit

Justice des mineurs : une proposition de loi «d’une rare violence» arrive à l’Assemblée nationale

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La proposition de loi à l’initiative de Gabriel Attal, censée être examinée ce lundi 27 janvier, devrait finalement être de retour dans l’hémicycle début février. Axée sur un panel de mesures répressives, jugées inutiles et excessives par les professionnels, elle suscite les plus vives inquiétudes.
Le chef des députés EPR, Gabriel Attal, à l'Assemblée nationale le 14 janvier 2025. (Albert Facelly/Libération)
publié le 27 janvier 2025 à 6h57
(mis à jour le 27 janvier 2025 à 12h17)

C’est un des premiers textes que Gérald Darmanin aura à présenter avec sa nouvelle casquette de garde des Sceaux. La proposition de loi «visant à restaurer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents», déposée par Gabriel Attal, chef du groupe Ensemble pour la République (EPR), et qui devait initialement être débattue ce lundi 27 janvier à l’Assemblée nationale, sera de retour dans l’hémicycle la semaine du 10 février. Les macronistes ont demandé que le texte soit retiré de l’ordre du jour, a-t-on appris lundi matin. Il se veut une réponse aux violences urbaines survenues après la mort de Nahel M., tué par un policier en juin 2023. En ligne de mire : «La jeunesse à la dérive» et «les parents défaillants».

Cette proposition de loi prévoit plusieurs mesures pour «responsabiliser davantage les parents de jeunes délinquants», comme des amendes pour les parents absents aux convocations du juge des enfants, la